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Stolen Memory : Une descente dans les ombres.

Derrière Stolen Memory, il y a une quête, un cri silencieux qui résonne dans les profondeurs du malaise. Composé par Drone, avec des textes et visuels originaux de Mildread (jusqu’en 2020), cet album s’inscrit dans la continuité d’une esthétique sombre et introspective. Taxidermie, intégré au projet en 2023, a permis de développer de nouveaux visuels, offrant une dimension encore plus immersive à l’expérience.

Musicalement, Stolen Memory puise dans le Post-Punk, le Gothique, l’EBM et l’Industriel, façonnant une bande-son hantée où chaque note semble arrachée à un cauchemar dans une ville en ruine. Inspiré par des œuvres cinématographiques comme Hellraiser, Eraserhead et Alien, l’album sculpte un espace sonore où l’identité se dissout dans des paysages urbains en décomposition, à la manière d’Orwell ou de Ridley Scott.

Plus qu’un simple album, Stolen Memory est une catharsis : une tentative d’exorciser les fantômes intérieurs, de faire entendre la douleur à travers des harmonies fracturées et des machines oppressantes. Par son Syn-Drone Studio, Drone a donné à ces compositions une dimension organique, fusionnant synthétiseurs analogiques et textures numériques dans une alchimie envoûtante.

Un voyage dans les ténèbres, non pas pour s’y perdre, mais pour mieux comprendre ce qui réside en soi.

Remerciements :
Dr Ballon, Maître Chat, Florent Pailler (@Xzvrey), Emmanuel Hennequin, mes collègues, et tous ceux qui, dans l’ombre, font résonner cette musique.