

DLS
Dark Line Spectrum est un projet DIE & EBM (Dark Industrial Electronic with Electronic Body Music) mêlant sonorités profondes et visuels immersifs. Né du désir de plonger au cœur de l’âme humaine, DLS trace une ligne musicale vers nos propres abîmes. Chaque morceau est une descente introspective. Chaque visuel est un miroir déformé de la conscience. De Act One (2015) à leurs œuvres en réalité virtuelle, le groupe explore la frontière entre art et chaos.
La Dark Line n’est pas une voie qu’un surfacien emprunte par hasard. Elle n’arpente pas la surface de la terre pour y tracer les contours de nos histoires. C’est une ligne musicale qui descend au plus profond de notre être. Nous avons chacun la notre et toutes plongent vers les abysses. C’est une chute intérieure. Lâchez la ligne pendant la descente, c’est risquer de perdre sa conscience dans les méandre de son âme. Pendant la descente, le surfacien néophyte voit le reflet de lui même, que sa conscience se refusait de connaitre. Le disciple de la Dark Line y découvre la biographie de son histoire, celle occultée par sa conscience. Le néophyte remonte à la surface lorsque le disciple découvre des abysses au cœur même des abysses. Le néophyte oublie sa véritable nature et replonge dans les illusions de sa conscience, alors que le disciple continue de cartographier le fond de son être. Pour un disciple de la Dark Line, la connaissance de soi est une finalité. Pour celui qui veut la maitriser, c’est une raison de creuser le fond de ses propres abysses. Le disciple nage librement dans la connaissance de soi, alors que le maître se tue littéralement à creuser le fond de son être. Le disciple finit par oublier celui qu’il n’était pas, lorsque que le maître découvre sous le sol des abysses, un enfer insurmontable. Déjà mort, le spectre du maitre ne craint plus l’insurmontable et plonge au cœur de ce qu’il est réellement. Alors que le néophyte a oublié qui il est véritablement, alors que disciple a oublié qui il croyait être, la forme spectrale du maître se souvient de tout.

Drone
Il est le clown banni des enfers par Satan lui même. Il est celui désincarné en hybride démoniaque. Son apparence humaine est une illusion qui cache l’unique porteur d’un rire auquel même les démons les plus féroces se soumettent. Il erre dans le royaume des humains. C’est un spectre. C’est un artiste. C’est Drone, le son électronique divergeant.

Taxidermie
Elle est celle qui dessine vos cauchemars. Elle a un instinct inné pour se repérer dans les nombreuses routes semées de ténèbres qui hantent vos âmes torturées. Elle est celle qui danse sur vos corps agonisant avant de figer vos cadavres comme des trophées. C’est une illusionniste. C’est une thanatopractrice. C’est Taxidermie, la source du désespoir éternel.